50e Anniversaire USH
Nous vous invitons à revivre la journée du dimanche avec le témoignage d'un "ancien" bleu et blanc exilé :
"Midi sonne à l'horloge du clocher, 2 juin 2013 une grande journée s'annonce : le cinquantenaire de l'USH peut commencer. Auparavant, a eu lieu une messe souvenir pour l'ensemble des membres de l'USH malheureusement trop tôt disparus.
Le gros de la troupe se retrouve en bas des marches de l'église pour quelques embrassades et effusions viriles. Le temps s'est arrêté, les regards se sont figés, tous les souvenirs sont remontés.
La photo de groupe prise entre 2 gouttes témoignera de cet instant magique qui restera à jamais gravé dans les mémoires des bleus et blancs de l'USH.
Malgré quelques cheveux blancs ou plus de cheveux du tout, tous se reconnaissent et devisent gaiement sur leurs exploits passés à arpenter les terrains de France et de Navarre.
Autour du comptoir qui fût pendant 50 ans le socle de solides amitiés, les histoires plus ou moins rocambolesques fusent à la cantonade, toutes plus cocasses les unes que les autres.
Quelques anciens s'impatientant, le repas servi à l'heure espagnole fût des plus joyeux, chacun pouvant échanger sur toutes ces années passées de bonheur mélangé.
L'exposition photos retraçant les plus belles pages de l'histoire du club fît monter quelques larmes à certains. Le point d'orgue de cette journée fût la présence sur scène de l'équipe 1982-1983 qui fêtait le même jour les 30 ans de son 1er titre. Le moment fût intense et les chœurs se déployèrent, les voix s'accordèrent sur les incontournables chansons de la décennie 80-90 qui enflammèrent le foyer avec en point d'orgue la fameuse chanson de Kiki : « Les petites filles.. ».
Que d'émotions, que de souvenirs, que … d'espoirs.
50 années de rugby, le bleu et blanc chevillé au corps peuvent paraître longues mais chaque génération mit un point d'honneur à porter haut et fort ces couleurs ajoutant titres de Côte Basque et de Champion de France à gogo.
L'heure des séparations ayant sonné, nous nous aperçûmes qu'on ne s'était pas tout dit. Une journée ne suffit pas pour revivre de telles joies.
Quelques inconditionnels de la 3ème mi-temps prolongèrent bien entendu la soirée.
Il restera en chacun de nous la nostalgie de ces fortes émotions qui ne demandent qu'à revivre.
A tous les serviteurs de l'USH, dirigeants, entraîneurs, joueurs, supporters : MERCI"
Caniche