La construction de Habas
La voie romaine des Asturies traversait le territoire de Habas allant de Lescar à Bayonne. Cette voie importante était surveillée et défendue par des points stratégiques fortifiés, des « Castra » ou « Mottes ». Les vestiges des camps Romains de « Lassalle » et de « Monein », trois enceintes protohistoriques attestent de la richesse de ce passé.
Dès le 14e siècle, Habas se trouve sur la route de Saint Jacques de Compostelle. A ce moment là, Habas avait son « Castellum », lieu fortifié entouré de fossés que l’on peut situer sur l’emplacement du Foyer Municipal actuel et de la mairie. Ce château fut démoli en 1838.
Les premiers statuts de la commune datent de 1507.
Une date importante en 1638 lorsque Louis XIII octroya à Habas des lettres patentes autorisant un marché le vendredi de chaque semaine. Privilège précieux et qui fut très jalousé par les communes voisines. Autour de ce marché se créa un fort courant commercial ainsi qu’une floraison de commerces et d’artisanat local.
Une nouvelle organisation du négoce agricole dans les années 1960, par le biais de groupements de producteurs, coopératives, ou SICA entraîna le déclin progressif de ce marché qui avait pour support principal la vente de volailles et de bétail.
De village féodal qu’il était avec son château, sa butte (Tucquère), ses fortifications et ses fossés, il fut progressivement transformé en 1860 par la municipalité du Docteur Camille Massie.
Les remparts furent aplanis, les fossés comblés, le Boulevard des Pyrénées créé (il n’y avait alors qu’une rue centrale).
Habas, devint une cité moderne avec des voies d’accès plus conformes aux besoins de l’époque.
L’urbanisation du bourg prenait forme. De magnifiques demeures ou châteaux s’édifiaient fin 18e/début 19e autour du village : Château Lagelouze, Jaureguy, Le Vignau, Fortisson, Pébarbe, Simon, Ous Pérès, Lahourcade, La vigne, Gahé.